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Obligations

En matière d’obligations, la gestion active porte ses fruits

juillet 05, 2024 - 4 Temps de lecture

Avec la résurgence de l’inflation ces dernières années, il a été extrêmement difficile d’obtenir des rendements significatifs sur le segment obligataire. L’exposition à la duration et le positionnement sur la courbe ont orienté une grande partie de l’évolution des cours des obligations depuis 2022. Alors que la croissance ralentit inévitablement après avoir atteint des niveaux élevés, l’analyse fondamentale du crédit devrait jouer un plus grand rôle dans la différenciation des rendements. Selon moi, c’est dans ce type de contexte que les gestionnaires actifs de titres obligataires démontrent leur valeur.

 

Si vous investissez dans une stratégie d’actions passive qui reproduit un indice boursier pondéré en fonction de la capitalisation boursière, en théorie, vous êtes plus exposé aux sociétés que le marché récompense et moins exposé aux sociétés que le marché sanctionne. Toutefois, investir dans une stratégie qui reproduit un indice d’obligations pondéré par la capitalisation boursière ne présente pas cette caractéristique. Au lieu de cela, vous êtes beaucoup plus exposé aux sociétés qui émettent le plus de dette. Comme c’est souvent le cas dans une relation inverse entre la solvabilité et le montant des titres de créance en circulation, je dirais qu’il s’agit d’une caractéristique indésirable, ce que l’on appelle le « risque émetteur » dans les indices obligataires. Cependant, je pense que l’on peut affirmer que, par rapport aux indices boursiers, cela complique moins la tâche aux gestionnaires actifs qui veulent surperformer les indices d’obligations.

 

Statistiques sur la surperformance de la gestion active

Cette hypothèse est validée par le pourcentage de gestionnaires actifs obligataires qui surperforment leurs indices de référence respectifs. Sur une période de 10 ans, 65 % des gestionnaires d’obligations de base intermédiaires, 76 % des gestionnaires d’obligations à haut rendement (HY), 93 % des gestionnaires de prêts bancaires et 94 % des gestionnaires d’obligations multisectorielles ont affiché des rendements supérieurs à leurs indices de référence. Compte tenu de la structure de ces indices, il est beaucoup plus facile pour un gestionnaire actif de différencier un portefeuille d’obligations pour obtenir un rendement supérieur à celui de l’indice de référence que s’il s’agissait d’actions.

 

Les données de performance indiquées représentent les performances passées et ne constituent ni une garantie ni une indication de résultats futurs.
Source : Morningstar, Natixis Investment Managers Solutions*

Légende du tableau :

  • Ligne 1 : pourcentage de fonds actifs qui ont présenté des performances supérieures aux fonds passifs (%)
  • Ligne 2 : rendement excédentaire cumulé (%)
  • Ligne 3 : nombre de fonds dans la catégorie

 

 

Pourquoi cela a-t-il de l’importance actuellement ?

Quelles qu’aient été les craintes du marché concernant l’inflation cette année, les marchés du crédit ont tout simplement ignoré ces inquiétudes. Les écarts de crédit sont relativement serrés presque partout. Cela démontre que les bilans des entreprises sont exceptionnellement sains et que le contexte de croissance a mieux résisté que ce qu’anticipait le marché. Toutefois, cela ne durera pas éternellement. Il est probable que cette tendance de croissance commence à se normaliser vers la fin de l’année. Peut-être cela apparaît-t-il déjà dans les dernières données économiques. Or, ce moment pourrait coïncider avec la nécessité de refinancer ou de renouveler un nombre important de dettes d’entreprises. Bien que les taux puissent rester élevés encore un certain temps, les écarts de crédit pourraient enfin commencer à réagir, car le marché anticipe une probabilité plus élevée de défaillance des entreprises. Dans ce contexte, un bon gestionnaire de crédit peut tirer son épingle du jeu en évitant les titres qui pourraient se révéler peu rentables lorsque le cycle s’inverse.

Enfin, en tant que gestionnaire d’un portefeuille tactique d’obligations, je peux affirmer que nous restons sur un marché obligataire où il est difficile d’obtenir et de conserver des rendements sans gérer activement son positionnement. Par exemple, le rendement à 10 ans a commencé à environ 3,94 % en 2024, pour grimper jusqu’à 4,70 % vers la fin du mois d’avril et se stabiliser autour de 4,20 % au moment où j’écris ces lignes, à la mi-juin. Je pense que nous continuerons à voir les rendements fluctuer de la sorte à court terme pendant que le marché digère chaque information entrante. Si l’on peut ajuster activement cette exposition à la duration, je pense qu’il existe une forte possibilité d’ajouter de l’alpha. Si l’on se contente d’acheter et de détenir un indice, une grande partie de ce rendement potentiel pourrait bien être perdue.

 

* Pour les comparaisons passives, la moyenne des fonds négociés en bourse (ETF) et des fonds indiciels (répertoriés comme tels sur Morningstar Direct) dans leurs catégories respectives a été utilisée, si elle était disponible. Les données de l’indice représentatif (voir la page d’information) ont été utilisées pour les catégories où il n’y avait qu’un seul ou aucun fonds passif, ETF ou fonds indiciel (les chiffres sont en italique dans le tableau). L’analyse a uniquement porté sur les classes d’actions les plus anciennes des fonds survivants. Les fonds qui n’existent plus n’ont pas été inclus dans l’analyse. Les données de performance indiquées représentent les performances passées et ne constituent ni une garantie ni une indication de résultats futurs.

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